La plupart d’entre nous ont entendu parler d’Halloween et savent que cela a un rapport avec les sorcières et les fantômes. Mais quelle est son origine?

Les origines remontent loin dans le passé, lors de célébrations données le 1er novembre par les druides en Angleterre en l’honneur de Samhai, le seigneur des morts.

Ces célébrations marquaient la nouvelle année celtique et le début de l’hiver. Les druides croyaient que la veille de la fête, les morts revenaient sur terre. De la nourriture était mise dehors pour les rendre de bonne humeur, des feux étaient allumés et on  effrayait à grands bruits les mauvais esprits. Les druides se déplaçaient de maison en maison et réclamaient des offrandes (Treat = présent) pour leur dieu. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort (Trick = malédiction) sur cette maison !

Au XI siècle, l’église primitive d’Angleterre a préféré lui donner une signification différente plutôt que de l’abolir.

La fête païenne de Samhai fut changée pour donner place au jour de la Toussaint (1er  novembre) et aux jours des âmes saintes (2 novembre). Ces deux jours-là étaient plus importante que la veille de la Toussaint ou « All Halloween’s Eve » (d’où nous vient le nom de « Halloween ») qui tombe le 31 octobre. Mais ils n’ont pas réussi à éliminer les attributs païens d’origine.

Ceux-ci sont les aspects les plus visibles et commercialement exploités du 31 octobre ; les costumes de fantômes et de sorcières, les courges montées en lanterne peuvent apparaître bien éloignés des rites secrets faits pour apaiser les dieux anciens, mais ce qu’ils masquent est inquiétant : sorcellerie, communication avec les morte pour les apaiser, peur des mauvais esprits, divination forment un tout attaché à une croyance particulière.

Résurgences de cultes druidique ou satanique, ces pratiques choquent les convictions religieuses de nombreux parents et sont de plus en opposition avec le principe de laïcité scolaire.

Allez dans n’importe quelle grande surface ou magasins de jouets au mois d’Octobre et vous découvrirez d’étranges objets, balais, masques, monstres, afin de pouvoir célébrer Halloween.

« Jouer au fantôme, au vampire ou à la sorcière est montré comme amusant »

Halloween n’est pas simplement un événement commercial pour combler l’espace entre l’été et Noël, il s’est introduit dans les écoles parmi d’autres fêtes que l’on célèbre régulièrement. Bien qu’il offre un bon prétexte à l’imagination, le fait qu’il soit assimilé à une fête traditionnelle ne le rend pas si populaire.

Beaucoup de parents sont à juste titre gênés par la facilité avec laquelle l’élément païen d’Halloween a été adopté. Jouer au fantôme ou à la sorcière passe pour un simple jeu, cachant ainsi le vrai danger des pratiques occultes impliqués dans cette fête. Les parents ne sont pas les seuls à être inquiets.

« L’Inquiétude grandit chez les parents et chez les éducateurs au sujet de cette fête apparemment innocente. »

Cette inquiétude grandissante est partagée par de plus en plus de responsables éducatifs. En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où elles existent depuis longtemps, de nombreux sociologues, psychologues, thérapeutes et éducateurs dénoncent la démarche mortifère et malsaine où la laideur et une certaine approche de la mort sont loin d’être anodines pour le psychisme des enfants, mais aussi des personnes Agées.

Trick or Treat

« Trick or Treat » a commencé aux USA au début du XXème siècle, quand un groupe de travailleurs Irlandais se sont servi d’Halloween pour extorquer de l’argent sous la menace. Cette forme pervertie fut plus tard largement atténuée pour devenir un avertissement de quartier à caractère ludique.

Cette pratique affecte aujourd’hui une grande partie de la culture populaire aux Etats-Unis. Les enfants reviennent de l’école déguisés en quelques costumes terrifiants de sorcière, de fantôme ou de vampire), et vont de porte en porte crier : « Trick or Treat ».

Si la personne qui leur ouvre la porte ne leur donne pas un « Treat » c’est à dire un cadeau, ils menacent de lui faire un « Trick »- un drôle de tour – et lui font une farce ou une plaisanterie.

« Aux mieux, c’est une forme de nuisance, au pire c’est un genre d’extorsion ».

« Trick or Treat » semble être un passe-temps innocent et drôle. Cependant, les costumes effrayants peuvent choquer, surtout les personnes âgées. De plus, l’idée de demander de l’argent sous la menace serait condamnée comme acte criminel à n’importe quel autre moment de l’année. Cela peut devenir une forme de persécution qui importune, voire, une manière d’extorsion. Cela semble invraisemblable de considérer cette pratique comme une activité amusante pour les enfants. Les jeunes enfants eux-mêmes ne sont-pas en sécurité en allant tout seul dans le noir de porte en porte sonner souvent chez des inconnus. Beaucoup de gens ont peur que le refus de donner quelque chose entraîne une vengeance quelque peu désagréable. Les farces ou les mauvais tours peuvent faire peur, choquer ou heurter certaines personnes.